D’après l’Organisation Mondiale de la Santé, la dyslexie est un trouble spécifique de la lecture. Il s’agit également d’un trouble persistant de l’acquisition du langage écrit caractérisé par de grandes difficultés dans l’acquisition et dans l’automatisation des mécanismes nécessaires à la maîtrise de l’écrit.
Il y aurait de 8 à 10 % d’enfants dyslexiques, dont trois fois plus de garçons que de filles. Cependant, l’incidence de la dyslexie est en rapport avec la « transparence » de la langue de l’enfant (transparence : le son à l’oral s’écrit comme il se prononce. L’italien est une langue très transparente, le français beaucoup moins).
La dyslexie est au départ un trouble de l’apprentissage de la lecture, mais de ce fait, l’écriture d’un texte et son orthographe seront également impactées (on parlera alors de dysorthographie).
La dyslexie n’est pas un simple retard d’acquisition, mais un trouble durable de l’acquisition des mécanismes nécessaires au traitement de l’écrit.
On parle de dyslexie quand la lecture n’est pas acquise après deux années d’apprentissage, soit à l’entrée du CE2, mais on peut soupçonner sa présence avant, grâce à des tests réalisés par des orthophonistes.
Il faut noter que l’on trouve de plus en plus souvent un trouble du langage oral (dysphasie) chez les élèves dyslexiques : devant des difficultés persistantes dans le domaine de l’écrit, il faut donc impérativement faire un bilan de langage oral, en complément d’un bilan de langage écrit.